• Pierre Roy a écrit ce texte, alors que les recherches archéologiques sur le fanum du Tremblois ne faisaient que commencer .

    Il n'a pas eu connaissance de toutes les fouilles très précises qui y ont été réalisées par René Paris.

    Il a sans doute confondu certaines fouilles faites à Nod sur Seine, avec celles du Tremblois, mais je ne puis, par respect pour ses écrits, modifier quoi que ce soit de ses mémoires.

    Au sujet du Tremblois : il s'agit très probablement d'un sanctuaire, car on y a trouvé de très nombreux ex-votos de différents groupes : divinités, animaux, enfants emmaillotés, piliers votifs, dédicaces et autels, bustes, et offrandes du même genre que l'on trouve dans la plupart des sanctuaires celto-romains.

    Les fouilleurs ont constaté l'extrême fragmentation des sculptures (sauf l'enfant au chien presque intact) qui atteste certainement la destruction du lieu vers 337 après JC (d'après les monnaies retrouvées sur le site) destruction attribuée aux premiers chrétiens du Châtillonnais.

    LE TREMBLOIS

     La datation de ce site d’une valeur exceptionnelle, se situerait avant ou au début du premier siècle.

    Les restes de la pièce maîtresse « Epona » sur le dos d’un taureau, en amazone, assise en position inversée et enlevée par Zeus. Buste à demi-nu et drapé. Du taureau, pattes et sabots sont reconnaissables, la tête a été détériorée par la lame de l’engin. Autre preuve de l’animal, on a retrouvé ses « attributs ».

    Un pied de cheval doit faire partie d’autres pièces à découvrir. Dans de prochaines prospections.

    On a retrouvé une partie d’aileron de poisson, genre dauphin.

    Ces sculptures sont du ciseau de Maîtres de l’Ecole Grecque, en provenance de Rome, des corniches et consoles avec des S liés, des chapiteaux, dont un curieux dit « chapeau chinois », toupie de faîtage, deux colonnes de 1,50m de long et de diamètre de 15cm, frise grecque, une partie de statue de femme, le bras pendant, tenant à la main un rameau,(genre olivier),ceinte d’un voile ou draperie, d’un plissé très raffiné et particulièrement étudié

    On a découvert deux têtes de Gaulois, dont celle d’un jeune et bel homme avec collier de barbe et moustaches juvéniles, coiffure bouclée en topons frisés, tête fine et soignée.

    On a trouvé aussi un pied chaussé avec tige et semelle, un angelot (main et aile cassées), beaucoup de brisures à reconstituer, travail de longue haleine...

    Une semblable Epona en terre cuite a été trouvée près de Moulins (Allier).

    A 400m au nord de ce lieu existent les ruines d’une villa romaine (non classée), d’ailleurs comme plus de 35 autres sites dénombrés dans la forêt de Châtillon qui devait être très peuplée.

    Il ne faut pas oublier que la Gaule avait une population de 2O millions d’habitants qui était surtout rurale. Les statues sont taillées dans un calcaire blanc à grain fin. Je suppose que l’origine en serait la carrière de Meulson.

    Dans les murgers on peut découvrir des fragments de sculptures. Une statuette a été trouvée et déposée au Syndicat d’Initiative d’Aignay le Duc, il y a quelques années.

    En objet rien n’a été découvert pouvant situer une date. Quelques os, un doublon (monnaie de Louis XIV) qui n’a rien à voir avec ce monument érigé à la gloire des Agriculteurs .

    Toutes ces pièces sont au Musée de Châtillon.

     Pierre Roy n'ayant pas connu les fouilles approfondies de René Paris, il faut savoir que de nombreuses pièces de monnaie et des fibules ont été trouvées au Tremblois, un article sur le sujet pour ceux que ça intéresse :

    http://www.christaldesaintmarc.com/fibules-et-pieces-de-monnaie-decouvertes-au-fanum-du-tremblois-en-foret-chatillonnaise-une-conference-de-samantha-heitzmann-et-laurent-popovitch-a130473202

     et cet autre article sur les offrandes retrouvées sur le site du Tremblois :

    http://www.christaldesaintmarc.com/les-offrandes-dans-les-sanctuaires-gaulois-et-gallo-romains-bourguigno-a58123537


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  • HISTOIRE D’AISEY

    A partir de 1O98, le duché de Bourgogne semble s’être constitué.

     Le duc de Bourgogne affermit ses droits, son pouvoir, les bourgs évoluèrent. Aisey s’enrichit de la particule de Duc  et devint Aisey le Duc .

    L’église primitive datait du Xème siècle (croquis à la mairie).

    La nouvelle fut construite sur le même emplacement.

    L'histoire d'Aisey sur Seine par Pierre Roy

    Plusieurs cercueils de pierre, mérovingiens, ont été exhumés des fondations. Des dalles ont servi à travers le village, à des constructions, marches derrière l’église menant au « grand Jardin », et « Voie d’Avril », avec sa fontaine et son lavoir, des colonnades chez Madame Picoche.

    Notre grand-mère inaugura cette nouvelle église lors de son mariage en 1878.

    La paroisse est du vocable de Saint Genest, elle fait partie du doyenné de Molesme, de fondation cistercienne, ordre de saint Benoît, collateur de l’évêque de Langres et de son diocèse, dont Clairvaux.

    En l’église, tombes de Guillaume de Martigny, châtelain(1501), d’Eustache Joubard, seigneur d’Autricourt (1503), de Françoise d’Estroc, femme de Jean de Martigny, capitaine du château fort (1541), de Marie Bart, fille du fameux Jean Bart, chef d’escadre, épouse de François de Ligny, seigneur de Rocheprise (1757).

    Ce bourg a donné le nom à d’anciens seigneurs, comme Milo d’Aisey qui donna la terre de Montliot et Courcel à l’abbaye de Châtillon en 1166, ce qui fut approuvé par Villernes de Duesmes, fief duquel elle relevait, par Hugues de Fontête, Gislbert de Grancey et Guy de Vannaire.

    Aisey le Duc fut acquis par nos Ducs et affranchi par Hugues V en 1237.

    Aignay, Villiers, Maisey prirent la particule de Duc.

    A Aisey le Duc, il y avait alors 28 feux, sans comprendre les hommes des gentils gens de la ville, et 48 au Chemin d’Aisey.Un péage existait pour aller à Chamesson et à Montbard.

    Selon le terrier de 1371, chaque bête devait par an trois sous au fesseur (pâtre communal).


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  • Les Ducs avaient, hors du lieu, sur la Seine, un château-fort « les Verroux », flanqué de quatre tours, environné d’un double fossé, nourri par une belle fontaine, aujourd’hui presque toute démolie, ainsi que par la Seine.

    La chambre du domaine décréta (condamna) le châtelain Perruchon du Fay pour en avoir enlevé des matériaux en 1705 (Courtépée Destruction du duché de Bourgogne livre 2105).

    Les princes et leurs femmes y séjournaient souvent, non pour faire la guerre, mais pour y passer d’agréables moments galants et s’adonner à la chasse au loup, qui à l’époque n’était pas rare. Un autre plaisir était la pêche de la truite. Dans des blasons figuraient le loup e la truite.
    Philippe le Hardi y passa 8 jours en juin 1365.  Il y apprit que le roi Charles de Navarre (Charles le Mauvais) répandait partout qu’il allait prendre possession du Duché de Bourgogne, selon un traité (prétendu) conclu avec le Roi et comme légitime héritier du dernier duc.

    Philippe  le Hardi écrivit de là au bailly d’Auxois pour publier le contenu et dire qu’il était résolu de garder le Duché donné par son père le Roi.

    Le Duc Jean sans Peur, pour récompenser les services du Sire de Chateauvillain, faute d’argent lui céda les terres d’Aisey, Maisey, Villiers et Salives en 1415.

    Il fit fortifier le château d’Aisey et le munir d’artillerie en 1419, complété en 1458.

    Le château était de forme carrée, flanqué aux quatre angles de tours crénelées.

    (Dessin du château tiré du livre de Nesle)

    Le château d'Aisey le Duc, présenté par Pierre Roy...

    Il n’en reste plus que les fondations et quelques caves voûtées.

    (Photo prise lors d'une sortie de la SAHC)

    Le château d'Aisey le Duc, présenté par Pierre Roy...

    Des fouilles faites en 1827 par JP Lacordaire mirent à découvert les fondations d’un bâtiment qui s’étendait en ligne droite à plus de 40m et des restes de voûtes ogivales, ainsi que des fenêtres gothiques et une rosace.

    Ce sont les restes d’une chapelle érigée là.

    Elle avait 36 pieds de long sur 18 pieds de largeur. Le bâtiment situé à côté portait le nom de « Les Loges » et servait d’habitation aux oiseleurs, gardes de bêtes et autres officiers de chasse. On y enfermait jusqu’à l’âge adulte des daims et animaux rares que les Ducs faisaient venir de loin pour peupler le parc.

    Monsieur Boudot nous dit qu’il existait un piège à loup appelé « cognissière ». ce piège à loup était fermé par une enceinte de murs élevés, muni d’une seule porte qui se fermait hermétiquement en tirant une corde attachée à une bête morte.
    Les loups, attirés par cet appât s’enfermaient eux-mêmes dans la cognissière qui était construite dans le petit parc.

    Toutes les résidences ducales n’étaient pas suffisamment aménagées pour recevoir la cour.

    Dans quelques unes comme Montbard, Villaines, Aisey, on trouvait les ressources que comporte le confortable de l’époque.

    Dans les gites mal montés et dont les salles n'étaient pas munies de nattes à demeure, on répandait dans les chambres de la paille pendant l’hiver, et l’été on fauchait des herbes que l’on parfumait avec quelques fleurs.

    C’est sur cette ponchée que couchaient les hôtes momentanés qui ne s’en trouvaient pas plus mal.

    Ils s’y trouvaient même mieux que sur ces immenses lits de plumes que l’on trouvait partout.

     


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  • AU TEMPS DES DUCS A AISEY LE DUC

    C’est en 1145, d’après des documents, que commença la construction du château, et en 1345 que fut construite la chapelle Saint-André. (Cette chapelle cadastrale, vocable de saint André, fondée par les ducs, de commination royale , fut transférée à l’église paroissiale par ordonnance de Mademoiselle de Montpensier pour y faire desserte en 1644)

    En 1270, lors du passage de la dépouille du bon Roi Louis (saint Louis) venant de Tunis, le cortège s’arrêta à Aisey le Duc. Une foule considérable était venue s’incliner au passage.

    Au temps des Ducs, à Aisey sur Seine,par Pierre Roy...

    (Saint Louis sur son lit de mort)

    En  1360, la « Bosse » », peste épidémique caractérisée par l’apparition de tumeurs sous les aisselles décima particulièrement les châtelains, sans que les médecins, ni les physiciens n’y puissent rien.

    Au temps des Ducs, à Aisey sur Seine,par Pierre Roy...

    A la même époque il y eut un retour offensif des anglais et des « compagnies » qui se jetèrent sur les châteaux de Villiers le Duc, Aisey le Duc, Villaines, demandant qu’on leur donne du vin, sinon « ils bouteraient le feu et arderaient toutes les maisons, le chastel et toute la ville. »


    Les villages surtout souffrirent de cet état de choses. Ils nous apparaissent à travers les inventaires comme un misérable assemblage de cabanes de bois, au mobilier sommaire, groupés autour de quelques pauvres églises. Plusieurs sont délaissés par les paysans.

    A Aisey, chef lieu de la Châtellenie, il ne resta que 30 feux sur plus de 100 avant cette guerre.

    A chemin d’Aisey : 52 feux sur 151, Brémur et Vaurois 20 feux sur 86, Busseaut 21 feux sur 65, Saint-Marc 36 feux sur 120.


    Nous voyons par cet aperçu qui est le même dans tout le châtillonnais combien cette guerre, aidée par le fléau de la peste fit des ravages parmi les populations.


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  • L'épouse de Philippe de Rouvres, la duchesse de Bourgogne Marguerite de Flandre, fuyant la peste se réfugia au château d’Aisey où sa présence est constatée du 26 août au 18 septembre 1361.

    La peste dans le Châtillonnais au temps de Philippe de Rouvre, contée par Jean Roy

    Mais de nouveaux cas graves s’étant déclarés, elle fut obligée de changer de résidence et se retirer à Santenay, laissant à Aisey tous ses clercs malades ainsi que son chapelain.

    Une quantité de seigneurs, chapelains, baillis moururent de la peste

    Parmi les plus grands, la reine de France Jeanne de Boulogne, femme du roi Jean et mère du duc de Bourgogne Philippe de Rouvres, et sa fille Jeanne de Bourgogne.


    En novembre 1361, le fléau redoubla d’intensité. Le duc Philippe fut atteint et dicta ses dernières volontés. Il mourut dix jours après, le 21 novembre.

    sceau de Philippe de Rouvres :

    La peste en Bourgogne et dans le Châtillonnais au temps du dernier duc capétien de Bourgogne, Philippe de Rouvres, contée par Jean Roy

    Ainsi disparaissait sans descendance, le dernier chef de la branche aînée de nos ducs, de race capétienne, l’une des plus illustres de l’époque féodale.

    Il fallut à deux reprises les fléaux de l’épidémie pour anéantir cette nombreuse famille : Robert II et Eudes IV qui avaient si habilement et laborieusement préparé la fortune de la Bourgogne.

    Un concours d’évènements funestes s’acharnait sur cette dynastie accablée par le malheur.

    Chose pénible il manquait même l’argent nécessaire pour acheter des draps mortuaires !

    Il fallut les payer  avec les avoines de Bellenot et de Châtillon, vendues dans cette dernière ville, puis « ces draps blancs teints en noir furent conduits à Rouvres pour l’obsèque  de Monseigneur le Duc, dont Dieu a l’âme ».
    Ce fut le châtelain d’Aisey qui assura la vente des avoines et du transport des draps (compte de la chatellenie d’Aisey) .

    Les officiers du Conseil s’étaient prudemment retirés à Argilly, auprès de la duchesse, après avoir ordonné l’embaumement de Philippe de Rouvres, et le dépôt dans un cercueil de plomb.

    Le jeudi 9 décembre 1361, par une journée glaciale de ce rude hiver, au milieu des campagnes ravagées par l’ennemi, décimées par la peste,la misère et la faim,le cortège funèbre se dirigea sur Citeaux. Des écuyers conduisaient les chevaux de parade et portaient le heaume, l’écu et l’épée du duc.

    A l’offerte de la messe on présenta ces quatre chevaux armés et caparaçonnés de noir, chargés d’écussons aux armes ducales. Ces quatre chevaux avaient été livrés par le sire de Graon.

    Le roi Jean II le Bon les racheta plus tard pour 250 livres en 1363. Les frais d’obsèques coûtèrent 895 florins 9 gros, indépendamment de 358 livres de cires.

    Après la mort de Philippe de Rouvres, le Roi Jean le Bon hérita du Duché de Bourgogne et le rattacha à la couronne de France.

    Il en fit don à son fils cadet, Philippe, dit Le Hardi (père gardez vous à droite….). qui fut le premier des grands ducs de Bourgogne.

    La peste en Bourgogne et dans le Châtillonnais au temps de Philippe de Rouvre, contée par Jean Roy

     


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  •  D’AUTRES SEIGNEURS D’AISEY LE DUC AU COURS DES TEMPS….

    Guillaume de Blaisy, Pierre de Chancenai, Machecot d’Estrambourt furent les châtelains d’Aisey au XIVème siècle .

    Guillaume et Jean de Martigny en 1566, Jean Fyot au XVIème siècle, et depuis les Pitoiset, Claude Méot et les Espagnol.

    C’est encore aujourd’hui une chatellenie Royale qui comprend Nod, Saint-Marc, Brémur, Vaurois et partie de Saint-Germain le Rocheux, autrefois « gruerie » (juridiction connaissant ce qui concerne le bois : privilèges du Roi et de certains seigneurs sur ces bois et forêts) .
    Les derniers seigneurs engagistes ont été Gérard de Longuai en 1504, le duc de Montpensier en 1549.

    Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier ( appelée "la Grande Mademoiselle") en 1644 :

    D'autres seigneurs à Aisey le Duc, évoqués par Pierre Roy

    Nicolas de Tenarre de Montmain, maréchal de camp en 1725, Charles Henri de Saulx, vicomte de Tavannes qui résidait dans le lieu où il faisait du bien, et où il a bâti une belle maison.

    Aujourd’hui Charles Antoine de Guerin, marquis de Lugeac, lieutenant général des armées.

    Dfférents lieux intéressants du village :

    Il y avait  à Aisey le Duc, jusqu’en 1630 des calvinistes qu’on enterrait au cimetière Gousselot. Au bas de la cour de l’ancien presbytère, brûlé par les Huguenots, était un emplacement où ils tenaient le prêche,  appelé encore par les anciens « Calvaine ».

    Claude Méot vendit en 1673 les bâtiments pour construire la nouvelle cure.

    En sortant du bourg de Baon, est une place, ornée de vieux tilleuls, sur la Seine, très propre à tenir foire et qui serait fort utile à un pays sans commerces. A l’entrée du Baon était une porte sur laquelle on avait établi « l’Auditoire » (démolie comme nuisible au passage des voitures) .

    Une deuxième porte du « Guichet » en la même rue, une troisième communiquait à la sortie du bourg avec des tours. Le tout fut réparé en 1630 et depuis a été détruit.

    Le « Bois du Parc » renfermait une belle fontaine, plusieurs abreuvoirs et deux étangs. Ces restes de l’ancienne seigneurie ont appartenu par la suite aux Lacordaire et c’est par là, dit la tradition, que l’illustre Dominicain écrivit une partie de la vie de saint Dominique.

    Dans le « Bois du Parc » on voit encore la place de la Fauconnerie et un abreuvoir formé d’une seule pièce, creusé au milieu des rochers.

    Une combe profonde, arrosée de fontaines occupe une partie du parc, un canal souterrain passe sous la route de Châtillon et conduit ses eaux dans les fossés du château.

    Les habitants d’Aisey ont contribué aux besoins des Ducs et de l’Etat, notamment en 1653 : ils empruntèrent 2000 livres pour fournir à la dépense des troupes en garnison.

    A partir de 1790, le bourg d’Aisey fut érigé en chef lieu de canton, comprenant 6 communes : Brémur et Vaurois, Semond, Chemin d’Aisey, Nod sur Seine, Chamesson sur Seine, Coulmier le Sec.

    Aisey perdit son titre de Chatellenie ainsi que sa particule « le Duc » et devint Aisey sur Seine le 13 vendémiaire de 1793.

     


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