Depuis le mois d’octobre 2022, la classe de 4^e C du collège Fontaine des Ducs de Châtillon-sur-Seine a  travaillé avec la Compagnie des Gens dans le cadre d’un parcours Starter financé par le Conseil Départemental de la Côte-d’Or, en partenariat avec le Théâtre Gaston Bernard.

Dans le cadre de ce projet, les élèves ont pu visiter le Théâtre Gaston Bernard, et assister à plusieurs spectacles de sa programmation.

Mais également visiter l'Espace Kiki de Montparnasse, et découvrir le travail et l'univers de La Compagnie des Gens à travers leur dernière création : Richard III, l'enquête.

Depuis plusieurs mois, les élèves (accompagnés par Ludovic Mathiot, Nina Aomar et leurs professeurs), ont imaginé leur propre version de la pièce Richard III, et ont créé les invitations et l'affiche du spectacle.

 La restitution du travail de l'année (il s'agit ici d'une restitution de projet, et non d'un spectacle à proprement parler), a eu lieu  vendredi 31 mars à l'Espace Kiki de Montparnasse de Châtillon-sur-Seine.

Nina Aomar, de la Compagnie des Gens" a salué  Valérie Bouchard, Conseillère Départementale et le théâtre Gaston Bernard qui soutiennent le projet CLEA, Florence Cottet, Principale Adjointe du Collège Fontaine des Ducs, quelques membres du Conseil Municipal de Châtillon sur Seine, la Presse et les élèves des deux autres classes de quatrième du Collège Fontaine des Ducs, public enthousiaste bien sûr !

Ludovic Mathiot et  la professeure madame Cécile Mougin ont  expliqué quel était le but du travail sur le texte de Shakespeare : la découverte artistique d'une œuvre majeure, sa mise en scène, la façon de s'exprimer, le stress à combattre etc.... .

Ce travail sur le texte a duré plus de vingt heures, sa réalisation plus d'un mois.

Richard III est une pièce de théâtre compliquée avec de très longs textes à mémoriser, il a donc fallu la simplifier, en confiant à des élèves des intermèdes explicatifs.

Deux élèves ont incarné Richard III, avec beaucoup de brio, les autres acteurs ont parfois changé de rôles avec beaucoup d'aisance.

En voici quelques images :

Richard de Gloucester, prince laid, estropié, n'a pas de succès en société, mis à l'écart il médite son projet  : devenir roi en évinçant tous ceux qui seront sur son chemin.

Le roi Edouard IV, frère de Richard  de Gloucester et de George de Clarence, est malade, à la grande tristesse de son épouse la reine Anne.

Richard attend avec impatience la mort d'Edouard pour accomplir son funeste projet.

Richard pense éliminer tout d'abord son autre frère George, duc de Clarence, qui deviendrait roi à la mort d'Edouard IV.

Il fait semblant de l'aimer  et en utilisant un odieux stratagème l'envoie à la tour de Londres où il sera éliminé par ses sbires.

La reine Anne est triste...la santé du Roi Edouard se dégrade...

Le roi Edouard IV est mort, sa veuve se lamente....

Après avoir fait tuer son frère George de Clarence, Richard de Gloucester fait de même avec les enfants d'Edouard  et ceux de Clarence qui lui barraient le chemin.

Il envoie ses séides les assassiner.

A sa grande satisfaction, Richard  de Gloucester devient enfin Roi sous le nom de Richard III.

Il se marie ensuite avec sa belle-sœur Anne, mais projette de la faire assassiner et d'épouser ensuite sa nièce Elisabeth.

Les nobles anglais détestent Richard III, aussi  un jeune prince nommé Duc de Richmond, décide de former une armée pour livrer bataille à celle de Richard (c'est la guerre des deux Roses)

Durant la bataille Richard III est tué, après avoir crié  vainement "Mon cheval, mon royaume pour un cheval" ...

C'est le Duc de Richmond qui deviendra Roi d'Angleterre sous le nom de Henri VII.

Beaucoup d'applaudissements pour ces acteurs débutants qui se sont magnifiquement acquittés de leurs rôles.

Nul doute que nombre d'entre eux participeront l'an prochain aux ateliers théâtre de la Compagnie des Gens !

Le public a posé de nombreuses questions sur la mise en scène de la pièce, Ludovic Mathiot y a répondu.

Les professeurs ont été très heureux de voir leurs élèves accomplir  le challenge qu'ils leur ont proposé, ce n'était pas évident au départ, mais le résultat a été là, magnifique  !

Bravo à tous, élèves et professeurs !

 Mardi 28 mars, les élèves de 3ème du Collège Fontaine des Ducs de Châtillon sur Seine étaient réunis salle Kiki de Montparnasse.

Tous attendaient avec impatience une rencontre avec d'anciens Résistants déportés et filles de déportés qui allaient les informer sur ce que fut  la Déportation par les nazis durant la seconde guerre mondiale.

En attendant la venue des intervenants, leurs professeurs d'Histoire leur rappelèrent la situation de l'Europe avant la seconde guerre mondiale: la guerre d'Espagne fut le prélude du conflit, la montée du nazisme en Allemagne flatta les bas instincts.

Durant l'occupation des Juifs furent déportés par les nazis, mais aussi des Résistants.

Deux de ces déportés, issus de notre département, sont encore vivants : Pierre Jobard déporté à Auschwitz, et Henri Mosson, déporté au Struthof, deux filles de déportés pourront aussi témoigner. Ce sera une chance pour les élèves de pouvoir écouter et poser des questions sur la déportation.

Madame Florence Cottet, Principale adjointe a annoncé la venue d'Henri Mosson, et de mesdames Gien et Elloy, filles de déportés.

Henri Jobard, souffrant n'a pas pu venir.

Madame  Gien  est la fille d'un résistant déporté à Dachau.

Son père était cheminot, il trafiquait les pièces métalliques des convois et distribuait des tracts dans les boîtes aux lettres.

Il fut dénoncé,  arrêté  puis conduit à la Gestapo qui se trouvait rue docteur Chaussier à Dijon . Il fut torturé et  emprisonné à Dijon, puis conduit à Compiègne.

Le 2 juillet 1944, il fut transporté à Dachau, en compagnie de déportés politiques , homosexuels etc..... et fut affecté à la confection de béton.

Après sa libération, il resta très longtemps muet sur ce qu'il avait vécu, il fit des cauchemars où il revivait les horreurs qu'il avait subies  et vues.

Il a fallu l'insistance de sa fille pour, qu'à la fin de sa vie, il puisse lui faire des confidences.

Madame Françoise Elloy, elle aussi fille de déporté, est secrétaire générale du Comité du concours National Scolaire de la Résistance et de la Déportation.

Elle a rappelé que le Châtillonnais fut une grande terre de Résistance, en témoigne l'existence du Monument de la Forêt, puis elle présenta Henri Mosson, qui fut déporté au Struthof. et qui est dans sa centième année.

Avec une mémoire fabuleuse, une facilité à s'exprimer, et un sens de la répartie incroyable, Henri Mosson, presque centenaire, subjugua l'assistance avec son récit très émouvant.

Henri Mosson habitait à Boux sous Salmaise, où ses parents étaient agriculteurs. Lors de l'invasion allemande, les nazis réquisitionnèrent la ferme et volèrent tout ce qu'elle contenait.

Très en colère Henri Mosson, alors âgé de 17 ans, décida de s'opposer à l'ennemi. Avec d'autres résistants, sa mission était de saboter les wagons de grains qui devaient partir en Allemagne : des trous étaient forés avec une tarière, rebouchés de manière à ce que, lors de la marche du train, le bouchon sautait et le grain s'écoulait sur les voies.

Il fit ainsi du sabotage durant un an et demi, mais fut dénoncé, comme hélas cela arrivait souvent, par des français, et arrêté le 5 mai 1943, à Villotte sur Seine par la Gestapo.

Le fils d'Henri Mosson, Bernard, a projeté des diapositives  durant le récit de son père.

Voici la photo d'Henri Mosson en 1942 :

Ses cartes de combattant obtenues après son retour de déportation.

et la photo de son fusil mitrailleur que lui avait fourni son groupe de maquisards.

C'est à cause de la possession de cette arme qu'il fut condamné à mort.

Une question se pose alors : pourquoi ne fut-il pas exécuté par les nazis après sa condamnation ?

Henri Mosson nous explique alors que les nazis disaient que si des gens étaient fusillés, ils devenaient pour leurs copains des martyrs. Pour éviter cela, leur idée était de transformer ces prisonniers en "Nacht und Nebel", c'est à dire "Nuit et Brouillard",  en abrégé "N.N.", déportés, ils pouvaient ainsi mourir, très loin de France, en toute discrétion.

Henri Mosson devint donc un N.N., numéro 6290.

Après son arrestation, où il fut torturé abominablement, il fut enfermé à la prison de Dijon, puis conduit à la prison du Cherche-Midi à Paris, boulevard Raspail et ensuite au fort de Romainville

Avec ses compagnons d'infortune, il monta dans un wagon 3ème classe (pas un wagon à bestiaux, ce  qui fut le cas pour les juifs), qui arriva à la gare de Rothau.

(A noter que Rothau est actuellement en France, mais en 1943, elle était en Allemagne, l'Alsace étant allemande depuis 1870)

A l'arrivée à Rothau, la violence nazie se déchaîna : les S.S. attendaient les N.N. avec des chiens et des matraques, et les conduisirent au camp de Natzweiler du Struthof..

Les N.N. furent dépouillés de leurs vêtements, rasés, désinfectés et munis de vêtements civils (pas de tenues rayées comme à Auschwitz, Dachau etc....) mais peints au dos d'une cible...facile à atteindre  d'un coup de fusil si un N.N s'échappait.

Les S.S. les firent travailler dans un tunnel : réveillés à 4h du matin, avec seulement un bol de "café" (qui n'en était pas), nourri avec des soupes de feuilles de betteraves....en un mois Henri Mosson perdit 30 kilos

Le Struthof est un camp en hauteur, un terrain boueux qu'il fallait grimper pour dégager la neige et remonter les cendres des fours crématoires qui étaient épandus dans les jardins des villas des SS.

Sans nourriture, sans médecins...la durée de vie d'un NN était de 90 à 100 jours, à leur mort ils passaient par le four crématoire.

Malgré des conditions épouvantables, Henri Mosson qui avait une bonne santé, résista jusqu'à la libération du camp par les américains.

Néanmoins il avait le typhus, et donc fut emmené au bord du lac de Constance pour être soigné pendant trois semaines.

Le retour fut difficile : plus de papiers, il fallut qu'il s'inscrive à Mulhouse, il fut ensuite rapatrié chez un oncle à Belfort, et revint à Boux sous Salmaise en transitant par la Haute Marne.

Comme il nous le répète "la Liberté n'est chère  qu'à celui qui l'a perdue"

A son retour, Henri Mosson fut plusieurs fois décoré.

Après ce témoignage sidérant, les élèves posèrent des questions : Y eut-il des évasions ?  Sait-il qui l'a dénoncé ? et d'autres encore auquel Henri Mosson répondit avec force.

Henri Mosson répondit à toutes les questions avec une aisance, une finesse et une mémoire incroyable.

Les élèves de troisième, qui vont se rendre au camp du Struthof bientôt, ont été très impressionnés par son témoignage, on les comprend.

Ils ont désiré poser pour une photo souvenir...

et une autre avec mesdames Gien et Elloy.

Le vendredi 22 octobre 2021,  dernier jour de classe avant les vacances de la Toussaint, les élèves du Collège Fontaine des Ducs de Châtillon sur Seine ont participé au fameux "Cross du Collège"...qui n'avait pas pu avoir lieu en 2020.

Le matin, ce sont les élèves de sixième et de cinquième qui ont participé au cross, et l'après-midi ce sont les collégiens de quatrième et de troisième qui leur ont succédé.

Cette année, pour la première fois, les jeunes filles ont couru avec les garçons.

Les cinq premières filles  et les cinq premiers garçons lauréat(e)s de chaque classe  participeront au  championnat départemental UNSS de cross qui aura lieu le 24 novembre 2021 à Dijon.

La course a eu lieu au stade Gaston Paris, sur une distance exacte de 2024 mètres, dans le but de correspondre à la prochaine édition des Jeux Olympiques de Paris en 2024, mais aussi pour proposer une distance accessible et réalisable pour tous les élèves.

Ce cross s'est réalisé sous la surveillance des professeurs d'Education Physique et Sportive du Collège Fontaine des Ducs, madame Pénagos, et messieurs Blanchard, Leclerc et Lannoy.

La course était "précédée" par deux jeunes cyclistes qui ouvraient la voie aux coureurs.

(les photos des classes de quatrièmes et de troisième sont mélangées)

Monsieur Leclerc encourageait les coureurs...

et madame Drouhin, la Principale du Collège en faisait autant !

 Les collégiens des classes  qui ne couraient pas  s'étaient massés dans les tribunes et encourageaient vivement leurs camarades , il y avait de l'ambiance !

A la fin de la course, les élèves ont reçu une collation bienvenue : un pain au chocolat et un verre de jus de pomme.

A 16h, dans la cour du collège ,les récompenses ont été remises aux titulaires des cinq premières places, par madame Drouhin, Principale.

Voici les belles médailles destinées aux cinq meilleurs de chaque classe...

Madame Pénagos a appelé les lauréat(e)s...

Et madame la Principale les a décorés.

Voici les finalistes du Cross Fontaine des Ducs 2021, à cliquer pour mieux voir les lauréat(e)s :

Le retour du cross du collège a donc marqué la fin d’une première partie d’année et a permis aux collégiens d’exprimer leurs capacités à affronter une épreuve sportive tout en gardant l’esprit convivial et de partage.

Ce fut une bien belle journée pour toutes et toutes, la joie se lisait sur tous les visages.

Au collège, les adolescents sont de plus en plus accros aux écrans, que ce soient ceux des téléphones portables, des ordinateurs ou encore de télévision. 

A la demande du Collège Fontaine des Ducs de Châtillon sur Seine, le docteur Gérard Cagni, addictologue, médecin du sport est intervenu auprès des élèves de 4° sur les risques des réseaux sociaux, sans oublier d'autres formes d'addictologies (alcool, drogues).

Le docteur Gérard Cagni a accueilli les élèves des classes de 4ème du Collège Fontaine des Ducs, avec beaucoup d'empathie, il a su intéresser ces jeunes adolescents, les a fait participer, tout en gardant parfaitement la maîtrise du débat....pas toujours facile lorsqu'on s'adresse à une quarantaine de jeunes de 14-15 ans !

Il a déjà fait lire à un collégien le titre de l'entretien qu'il allait avoir avec les élèves.

Les comportements ont bien changé au cours des temps ...surtout au cours du XXIème siècle !

Les comportements  peuvent être un problème lorsqu'ils sont en excès.

Il faut pour un adolescent ne pas boire plus d'un verre de vin par semaine, et ne pas fumer plus d'une à deux cigarettes  par semaine, le mieux serait bien entendu de s'en passer complètement.

Attention à la conduite de véhicules à moteur sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants.

Il faut aussi se demander si l'on n'envoie pas trop de mails, si on n'écoute pas trop de musique, trop fort (attention aux oreilles, beaucoup de jeunes devenus adultes seront obligés de porter des appareils auditifs !), si on ne joue à trop de jeux vidéos et même si l'on ne fait pas trop de sport (le sport en excès peut être dommageable à une bonne croissance)

Trop de tout... peut mener à des addictions....

Quelles sont les pistes pour échapper aux addictions ?

Tout d'abord voir les bons côtés de l'adolescence  où les enfants sont pris en charge par leurs parents...pas de soucis, pas de loyer à payer !!

Et puis avoir une bonne estime de soi.....et surtout la renforcer.

Le docteur Cagni a ensuite intéressé les collégiens en les faisant participer à un quizz.

Les élèves devaient réfléchir quelques instants et lever le bras , à l'appel du docteur, lorsque la réponse était vraie...ou fausse.

Venait ensuite la bonne réponse bien expliquée et commentée :

La seconde partie de l'entretien avec le docteur Cagni fut consacrée à l'addiction aux écrans et aux réseaux sociaux.

Ce jeune homme a trois écrans sur son bureau ( un smartphone, une tablette, un ordinateur) il regarde aussi sans doute la télévision, n'est-ce pas trop ?

Les ondes sont dangereuses....

Internet est dangereux !

Deux petits films ont été projetés : l'un montrait Max, un adolescent victime d'une arnaque , une extorsion d'argent, sur Internet. Il avait même utilisé la carte de crédit de ses parents....

L'autre film nous montrait Emma, qui était harcelée, moquée par ses camarades après une publication sur un réseau social, elle en était devenue dépressive...

Le temps était donc venu pour le docteur Cagni de donner de judicieux conseils aux collégiens :

Au début de sa conférence-entretien, le docteur Cagni avait promis une surprise aux adolescents présents...

Il la dévoila à la fin de sa conférence.

Cette surprise prit la forme de deux révélations sur le fonctionnement des smartphones, que beaucoup de jeunes ne connaissaient pas, surtout la seconde.....

Parallèlement , le Collège Fontaine des Ducs a proposé aux parents et familles d'élèves de 4ème, une réunion-débat avec Gérard Cagni, addictologue, expert prévention MILDECA, le lundi 18 octobre 2021, pour les informer des risques des écrans et des jeux vidéo, de l’utilisation des Smartphones et d’Internet, des conséquences sur le sommeil des adolescents et leur santé, et aussi de débattre sur les facteurs à risque et l’attitude éducative à adopter…

"Ils savent manier les Smartphones mieux que leurs parents. À l’adolescence, ils se passionnent pour les jeux vidéo en ligne et les échanges sur Snapchat ouTik Tok …

Ces nouvelles pratiques suscitent l’inquiétude des parents.

Leur quotidien est largement occupé aujourd’hui par l’utilisation des Écrans, Smartphone, consoles de jeux, jeux vidéo, réseaux sociaux …

- Comment se repérer dans cet univers ?

- Y a-t-il des facteurs de vulnérabilité pour nos adolescent(e)s ?

- Quelle attitude éducative adopter ?"

De nombreux parents, très intéressés par le sujet, sont venus participer à cette réunion débat, une trentaine environ :

Madame Cottet, Principale Adjointe du Collège Fontaine des Ducs de Châtillon sur Seine, m'a invitée à assister aux séances éducatives sur le "Handisport" , destinées aux élèves de sixième et de cinquième de l'établissement.

Nous savons, me dit-elle,  que la période collège est une période qui connaît des turbulences : moqueries, harcèlement, développement du corps, jugement de l’autre.

Des comportements si fréquents qu’ils en deviennent presque banals à leurs yeux.

Le projet éducatif du collège depuis quelques années est de lutter activement contre ces comportements néfastes et lutter contre toute forme de discriminations.

L’objectif est d’éduquer à l’acceptation des différences pour favoriser un VIVRE ENSEMBLE.

Cela s’avère nécessaire dans une société où les individualités s’affrontent et où les regards des uns sur les autres pèsent lourd dans l’acceptation de soi tout particulièrement à l’adolescence.

Très souvent la différence effraie les personnes souvent par faute de connaissance.

C’est pour cette raison que le projet d’Handisport vise à éveiller les consciences et de lutter contre les idées et les représentations aussi de permettre de répondre aux questions des élèves et réfléchir sur leur représentation.

Le premier atelier auquel j'ai assisté a été la rencontre avec les collégiens, d'un jeune homme handicapé de 28 ans, Daniel, qui s'est trouvé paralysé suite à un accident de moto, lorsqu'il était âgé de 24 ans.

Les collégiens  ont été très attentifs et ont posé beaucoup de questions à ce courageux jeune homme, sur son accident, sur sa rééducation et la pratique du Handisport qui a changé sa vie.

Madame Cottet m'a emmenée ensuite à la rencontre des autres ateliers Handisport qui se déroulaient dans les différentes cours du Collège Fontaine des Ducs

 Un éducateur a proposé aux élèves une des épreuves du biathlon, le tir à la carabine en fauteuil.

Dans la grande cour de récréation avait lieu une initiation très difficile : le parcours à l'aveugle. Chaque élève était muni d'un masque très opaque, occultant les yeux.

L'entraide est indispensable....

Plus loin un jeu de pétanque, la "boccia", qui se joue avec des boules plus légères que celles en acier, une sangle maintenant le bras"invalide":

Pas facile de lancer la boule du bras gauche si on est droitier...

Le moniteur du rugby-fauteuil avait apporté dans le camion Handisport, de très nombreux fauteuils adaptés à ce jeu et des ballons.

En place pour le départ du tournoi de rugby-fauteuil...

Le dernier atelier "Handisport proposé était le tennis de table, avec un bras dissimulé sous la veste. De même que pour la pétanque, il fallait bien sûr cacher le bras avec lequel on se sert habituellement !

Les élèves, très intéressés, ont compris que l'activité par le sport est fédératrice, car le sport permet de véhiculer des valeurs identiques à celles de l’école : tolérance, solidarité, fraternité et, de lutter contre toute forme de discrimination, ainsi que le respect.

Ce fut une bien belle après-midi d'initiation pour les collégiens...qui devront démontrer qu'ils ont compris les valeurs citées plus haut,  lors du "Cross du Collège" qui aura lieu vendredi 22 octobre, le matin pour les élèves de sixième et cinquième et l'après-midi pour ceux des quatrièmes et troisièmes.

 Et j'ai bien l'intention d'aller les applaudir !

Projet Starter : Un projet artistique pour lutter contre les discriminations

Les élèves de 5ème SEGPA et d’UPE2A du collège Fontaine-des-Ducs ont présenté un spectacle de marionnettes visant à dénoncer les discriminations.

Accompagnés de Marie Godefroy et de Luce Amoros, deux marionnettistes du collectif jurassien Projet D, les collégiens ont eu la chance de pouvoir découvrir de plus près un pan du monde du spectacle vivant : les marionnettes.

Au cours de trois journées de préparation et de rencontre avec les artistes au sein de l’établissement, les élèves ont imaginé et élaboré des saynètes ayant pour but de montrer plusieurs types de discriminations (discrimination au handicap, discrimination physique, discrimination femme-homme).

Lors de ces temps d’échanges, ils ont également conçu leurs marionnettes ainsi que le castelet et les décors du spectacle, encadrés par l’équipe enseignante du projet :

Mme Chartier, Mme Guillon, Mme Dubois Baudelet, M. Gaillourdet et Mme Fichet.

La représentation finale a eu lieu vendredi 11 juin au collège en présence du chef d’établissement M. Bécourt, de la directrice de la SEGPA Mme Brigand, de la Conseillère Principale d’Education Mme Pomarel et de M.Oudet, chargé de mission au service culture du Conseil départemental de Côte d’Or.

Ce projet culturel et artistique a pu voir le jour grâce aux Parcours Starter.

Ces derniers ont été conçus et sont financés depuis 2010 par le Département de la Côte d’Or.

Ils offrent aux élèves côte-d’oriens l’opportunité de rencontrer des artistes, de découvrir leur travail, d’appréhender le processus de création et de restituer cette collaboration à travers la réalisation d’expositions, de performances ou de spectacles.