• Cluny Citeaux

      François Poillotte, Président de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC) a présenté au public venu nombreux , Gérard Beureux, Président de l'association "Renaissance de l'Abbaye de Clairvaux".

    "Les rapports entre Cluny et  Citeaux au XIIème siècle", une conférence de Gérard Beureux pour la SAHC

    "Les rapports entre Cluny et  Citeaux au XIIème siècle", une conférence de Gérard Beureux pour la SAHC

    La conférence de Gérard Beureux a présenté ce qui a semblé opposer au XIIème siècle les monachismes clunisien et cistercien, car les premiers abbés de Cîteaux, puis saint Bernard lui-même, n'avaient pas les mêmes convictions que Pierre le Vénérable, abbé de Cluny.

    "Les rapports entre Cluny et  Citeaux au XIIème siècle", une conférence de Gérard Beureux pour la SAHC

    Gérard Beureux a, tout d'abord, présenté la règle de saint Benoît qui inspira le monachisme occidental.

    Cette règle équilibre la vie spirituelle : prière, ascèse, chasteté, pauvreté, culture intellectuelle et travail manuel.

    Cette règle fut adaptée par Benoît d'Aniane (qui fut moine à l'abbaye de Saint-Seine entre Châtillon et Dijon) et acceptée en 817 à Aix la Chapelle.

    "Les rapports entre Cluny et  Citeaux au XIIème siècle", une conférence de Gérard Beureux pour la SAHC

     Les abbayes de Citeaux et de Cluny n'appliquèrent pas cette règle de la même façon, c'est ce qui alimenta une controverse entre les clunysiens et les cisterciens.

    Gérard Beureux a présenté tout d'abord l'abbaye de Citeaux qui fut fondée par Robert de Molesme.

    L'abbaye de Citeaux

    Robert, né à Troyes fut abbé à Montier-la- Celle, puis à Tonnerre. Il avait une vision critique des monachismes et désirait appliquer la règle de saint Benoît dans toute son austérité.

    Il obtint du pape  l'autorisation de  créer en 1075, une abbaye à Molesme dans le but d'appliquer la stricte règle de saint Benoît.

    Mais peu à peu, les dons des puissants affluèrent à l'abbaye, les donateurs devinrent trop présents, demandant des prières , ces dernières occupant la totalité du temps.

    Robert désirant revenir à la règle initiale se retira en ermite quelque temps  dans la forêt de Collan, où il rencontra Albéric

    Il décida de créer une autre abbaye dans la plaine dijonnaise, dans un lieu appelé "cistelles", une abbaye qui appliquerait la stricte règle de saint Benoît et serait dédiée à Notre-Dame.

    Cette abbaye, créée par Robert de Molesme et 30 de ses compagnons en 1098, se nomma l'abbaye de Citeaux, son ordre strict devint "cistercien".

    Les moines de Molesme, privés de leur Abbé, se plaignirent au Pape et ce dernier obligea Robert à revenir à Molesme.

    Cette statue photographiée dans l'église sainte Madeleine de Troyes montre Robert et les deux abbayes qu'il a créées  : Molesme et Citeaux :

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    Robert, contraint de revenir à Molesme, céda sa place d'abbé à Albéric.

    Peu de temps après, Bernard de Fontaine, parti de Châtillon avec trente  compagnons, arriva à Citeaux, et ainsi l'effectif des moines fut triplé.

    Il fallut donc créer d'autres abbayes cisterciennes qui seront les premières "filles" de Citeaux. 

    Ce seront  : La Ferté (1113), Pontigny (1114) , Clairvaux (1115) et Morimond (1115)

    Afin de retrouver dans toutes les fondations la même interprétation de la règle bénédictine du VIe siècle, Étienne Harding, troisième  abbé et successeur d'Albéric, en collaboration avec les quatre abbés des premières filles et ses moines, rédigea le texte constitutionnel fondamental de l’Ordre de Cîteaux, la Carta Caritatis, la Charte de charité.

    Les trois premiers abbés de Citeaux , Robert Albéric et Etienne Harding :

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    La Carta Caritaris  établit un lien de charité et d'entraide entre chaque maison et inclut diverses mesures d'observance.

    L'abbaye de Clairvaux fut fondée par Bernard de Fontaine, qui y appliqua la stricte règle de saint Benoît et la Charte de Charité.

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    Gérard Beureux a évoqué ensuite l'abbaye de Cluny.

    L'abbaye de Cluny

    L'abbaye de Cluny fut fondée par le Comte de Macon, Guillaume 1er duc d'Aquitaine et comte d'Auvergne. Elle fut placée sous l'autorité du Pape.

    L'abbaye fut créée en 910  par Bernon, un abbé venant de Baume les Messieurs.

    Guillaume 1er permit à l'abbé d'être choisi par les moines et mit l'abbaye sous la protection du pape , Serge III à l'époque.

    De ce fait Cluny devint une abbaye "immunitaire" c'est à dire non dépendante de l'évêque et des seigneurs de la région.

    L'abbaye de Cluny connut des constructions successives, la première par Bernon en 610, la seconde par Maïeul de Cluny en 1035-1040, la troisième par Hugues de Semur (en Brionnais) en 1080. Elle fut achevée en 1220.

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    (Hugues de Semur)

    Gérard Beureux nous a révélé que l'abbaye de Cluny était à cette époque le plus grand édifice religieux d'occident . Elle le resta jusqu'à la construction de la basilique saint-Pierre de Rome.

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    L'abbatiat de Pons de Melgueil fut marqué par des crises internes : il démissionna, mais tenta de revenir après de nombreuses péripéties à Cluny, Finalement le pape le fit emprisonner.

    Son successeur Hugues II mourut rapidement et fut remplacé par Pierre de Montboissier que l'on appela Pierre le Vénérable.

    "Les rapports entre Cluny et  Citeaux au XIIème siècle", une conférence de Gérard Beureux pour la SAHC

    C'est sous cet abbatiat qu'éclata une controverse entre Bernard de Clairvaux et Pierre le Vénérable.

    La controverse :

    Bernard, abbé de Clairvaux, fut très contrarié lorsqu'un de ses cousins qui était moine dans son abbaye, la délaissa pour se faire moine à Cluny, débauché par Matthieu d'Albano * (cardinal qui avait été l'artisan de la déchéance de Pons de Mergueil)

    Très fâché, Bernard écrivit une lettre à son cousin Robert où il accumulait les récriminations sur l'abbaye de Cluny.

    Cette lettre fut écrite sous une pluie battante...mais miraculeusement ne fut pas mouillée. On l'appela "la lettre sous la pluie".

    La lire en cliquant sur ce lien :

     http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/it/ebp.htm

    Cette lettre n'obtenant pas de réponse, Guillaume de Saint-Thierry conseilla à Bernard de Clairvaux d' (vulgairement parlant ) "en remettre une couche".

    Bernard rédigea alors une seconde lettre en latin, nommée "Apologie à Guillaume de Saint-Thierry, " où il dénonça par exemple les murs couverts d'or de l'abbaye de Cluny, la somptuosité des vêtements, l'abondance des repas etc......

    Pour lui, l'abbaye de Cluny n'appliquait pas totalement la règle de saint Benoît qui, rappelons-le, oblige les moines à la pauvreté et à l'ascèse.

    A lire en cliquant sur ce lien  (chapitre VIII  particulièrement)

    https://fr.wikisource.org/wiki/Apologie_%C3%A0_Guillaume_de_Saint-Thierry

    Pierre le Vénérable défendit la modernité , il prétendit qu'il fallait faire évoluer le monachisme.

    Il faut se souvenir, nous dit Gérard Beureux, que l'abbaye de Cluny était une abbaye "immunitaire",  l'évêque et les seigneurs n'avaient aucun droit sur elle, seulement le pape, ce qui laissait aux moines une certaine liberté, et l'abbaye pouvait s'enrichir à loisir.

    Pierre le Vénérable, au grand dam de Bernard de Clairvaux, avait déjà fait un petit scandale en accueillant à Cluny  Abélard qui s'était opposé violemment à Bernard de Clairvaux au concile de Sens.

    Heureusement le conflit s'apaisa...chacun fit preuve d'humilité.

    Mais curieusement, après la mort de Bernard, les moines de Clairvaux s'enrichirent...comme ceux de Cluny !!

    En 1708, grâce à un patrimoine considérable, l'abbé de Clairvaux construisit de nouveaux bâtiments dans un style somptueux qui n'avait  plus rien à voir avec l'austérité des origines....

    Gérard Beureux fut très applaudi pour cette conférence extrêmement enrichissante.

    Il répondit ensuite à quelques questions concernant, par exemple l'ordre des "Trappistes" qui observent toujours la "Stricte Observance"

    "Les rapports entre Cluny et  Citeaux au XIIème siècle", une conférence de Gérard Beureux pour la SAHC

    *Matthieu d'Albano (✝1134) fut un moine bénédictin, cardinal et légat pontifical. Il représenta notamment le pape au concile de Troyes de 1129, au cours duquel fut officiellement reconnu l'Ordre du Temple que soutenait Bernard de Clairvaux.

    Gérard Beureux était venu en  2013 , sous les auspices de l'Association Culturelle Châtillonnaise, présenter une très belle conférence sur les fondateurs de l'ordre Cistercien, de Robert de Molesme à Bernard de Clairvaux, à consulter ici :

    http://www.christaldesaintmarc.com/les-fondateurs-cisterciens-de-robert-de-molesme-a-bernard-de-clairvaux-a104663250


    1 commentaire
  • Une conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres

    Société Archéologique et Historique du Châtillonnai

     

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    La salle des conférences du Musée du Pays Châtillonnais était pleine à craquer pour écouter François Poillotte évoquer plusieurs grandes figures de l'évêché de Langres, dont certains membres eurent un lien important avec notre Châtillonnais.

    François Poillotte a eu l'extrême générosité de me confier le texte de sa conférence et m'a permis de le publier, merci à lui !

    Les évêques de Langres de la fin du XIème siècle au début du XIIIème siècle et leur implication dans le Châtillonnais.

    Le diocèse de Langres aux XIè, XIIè et au début du XIIIème siècles

    Le diocèse de Langres n’est plus aujourd’hui ce qu’il a été autrefois.

    Au Moyen Âge, il était l’un des plus importants et des plus puissants du royaume de France.

    Le siège épiscopal était presque toujours réservé à des grands féodaux régionaux, comme Robert 1er de Bourgogne, frère des ducs de Bourgogne capétiens, Hugues 1er et Eudes 1er  (XIè-XIIè s.).

    Les évêques de Langres devinrent à la fin du XIIème siècle, pairs de France, rare privilège qui leur permettait d’assister au couronnement des rois de France.

    Les prélats qui se succédèrent à la tête du diocèse de la fin du XIè s. au début du XIIIè s. furent très impliqués dans la mise en place de la réforme grégorienne, du nom de son principal artisan, le pape Grégoire VII (1073-1085).

    Si cette réforme concernait principalement le clergé séculier, le clergé régulier emboita le pas par un retour à plus de rigueur dans la vie monastique.

    Ce renouveau monastique se traduira localement par la naissance durant cette période de monastères  dont les évêques de Langres furent les grands bienfaiteurs (Molesme, Chartreuse de Lugny,  N.D de Châtillon, Val-des-Choux…)

     

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Le diocèse de Langres aux XIè, XIIè et au début du XIIIème siècles

    Ce diocèse créé au IVème siècle, était l’un des plus importants et des plus puissants du royaume de France

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Au Moyen Âge, il s’étendait au département actuel de la Haute Marne,sur une grande partie de la Côte d’Or, sur une partie sud de l’Aube et la partie est de l’Yonne. Il sera divisé en 1731, en vue de la création du diocèse de Dijon.

    Six archidiaconés se partageaient a cette époque ce vaste territoire

    1) le Langrois ou Grand archidiaconé

    2) le Dijonnais

    3) leTonnerrois

    4) le Barrois

    5) le Lassois

    6) le Bassigny.

    Ces archidiaconés étaient eux eux-mêmes divisés en doyennés.

    L’archidiaconé du Lassois comprenait le doyenné de Bar-sur-Seine et celui de Châtillon-sur-Seine.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Jusqu’en 1163 l’archidiaconé du Lassois n’était qu’un doyenné, le doyenné du Laçois ou Lassois, qui fut démembré, en deux doyennés, celui de Bar-sur-Seine et celui de Châtillon.

    En 1162, dans une charte constatant la cession au profit de l’abbaye de Clairvaux, par plusieurs curés, de dîmes qu’ils percevaient, on voit encore paraître Hugues de La Chaume, doyen du Lassois, qui portera le titre, dans une autre charte de 1163 de doyen de Châtillon.

    Les deux doyennés issus de cette division subsisteront jusqu’à la fin de l’Ancien Régime

    Au XIIè siècle, le diocèse de Langres devint un duché pairie, ses évêques étant à la fois ducs et pairs de France.

    La pairie leur a été attribuée par le roi de France  Louis VII dit le Jeune (roi de 1137 à 1180).

    Rappelons que la paierie était composée des grands officiers, vassaux directs du roi.

    Cet office leur permettait d’assister au sacre des rois d France.

    Le titre de duc leur a été attribué par Philippe Auguste.

    Le duc de Bourgogne, Hugues III fera donation à son oncle, l’ évêque de Langres, Gauthier de Bourgogne, du comté de Langres.

    Au XIIème siècle, l’évêque devait être élu par « le peuple et le clergé » conformément au droit canonique.

    Mais en réalité et dans la pratique, le collège électoral était beaucoup plus restreint et se limitait souvent au seul chapitre cathédral.

    Le chapitre cathédral était une puissance avec laquelle il fallait compter à cette époque.

    Il disposait d’un patrimoine propre, indépendant de celui de l’évêque.

    Ces biens étaient répartis et possédés en propre par chacun des chanoines.

    Le nombre de chanoines composant le chapitre cathédral a varié au cours des siècles.

    En 1281 ils étaient 48.

    Le doyen occupait la première place dans l’ordre hiérarchique, le trésorier, la seconde.

    L’archidiacre de Langres ou grand archidiacre occupait la troisième place.

    Les évêques que nous allons étudier maintenant, ont exercé leurs fonctions durant la réforme grégorienne, du nom de son principal artisan, le pape Grégoire VII,  qui s’étend de la seconde moitié du XIème siècle et dont on peut situer la fin avec la naissance des ordres mendiants (notamment Franciscains en 1209 et dominicains en 1215)  dans le premier quart du XIIIème siècle.

    Cette période verra la naissance de nombreux ordres monastiques.

    Sur les douze évêques que nous verrons, neuf d’entre eux proviennent du clergé séculier dont huit sont issus du chapitre cathédral de Langres et un de celui de Châlons (en Champagne).

    Les trois restants proviennent du clergé régulier.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

     Reynard de Bar-sur-Seine, de son vrai nom Hugues Renaud de Bar-sur-Seine, était le fils de Milon III, comte de Tonnerre et d’Azeka, comtesse de Bar-sur-Seine. Lorsqu’il hérita des comtés de Tonnerre et de Bar-sur-Seine, il était déjà clerc et chanoine du chapitre cathédral de Langres et il devint grand archidiacre. Il délaissa le comte de Bar à sa sœur.

    En 1065, il succédera à la tête de l’évêché de Langres, à son cousin, Harduin de Tonnerre qui venait de décéder.

    Il fut l’un des premiers bienfaiteurs de l’abbaye bénédictine de Molesme qui venait d’être fondée, le 4ème dimanche de l’avent de l’année 1075 (20 décembre 1075), sur un coteau boisé donné par Hugues de Maligny et les membres de sa famille.

    Il n’a pas eu, quelques années plus tôt la même bienveillance à l’égard de l’abbaye bénédictine de Pothières, fondée en 863. Cette abbaye bénéficiait de l’exemption, c’est-à-dire qu’elle relevait directement de l’autorité du Saint Siège et non de celle de l’ordinaire diocésain. Raynard cherchera à lutter contre cette situation et essaiera à plusieurs reprises de la soumettre à son autorité, sans succès. En 1069, il s’emparera par la force de l’abbaye de Pothières, la pillera et l’incendiera.  Pour ces exactions, le pape Alexandre II, prononcera l’anathème contre le prélat. Il sera relevé de cette sanction, à la suite de l’intervention d’Humbert, abbé de Pothières.

    C’est sur la terre de Sèche-Fontaine, donnée en 1081, par l’évêque Reynard et Jean de Ligny-le-Chatel à l’abbaye de Molesme, que s’installera saint Bruno, fondateur de l’ordre des chartreux, avant de rejoindre la Grande Chartreuse dans les Alpes en 1083 ou 1084.

    En 1084, Reynard, soucieux de pourvoir à la dotation de Molesme, encore insuffisante, autorisa solennellement ses clercs et ses vassaux à se dépouiller de leurs églises et des fiefs qu’ils tenaient de lui.

    Reynard de Bar est décédé le 3 ou le 5 Avril 1085. Son successeur sur le siège épiscopal de Langres sera Robert 1er de Bourgogne.

    Molesme...

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    et son abbaye :

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    Plan de l'abbaye de Pothières :

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    Robert était le frère des ducs d Bourgogne Hugues 1er, qui délaissa le duché pour se retirer comme moine à l’abbaye de Cluny en 1079 dont il devint le prieur, et de Eudes 1er, mort à Tarce, en Cilicie, en 1103.

    Il deviendra grand archidiacre avant d’accéder au siège épiscopal de Langres en 1085.

    Il fut comme son prédécesseur, un bienfaiteur  de Molesme. Son affection pour cette abbaye fut telle qu’il demandera à y âtre inhumé.

    C’est Guy de Chatel-Censoir, successeur de saint-Robert, comme abbé de Molesme, qui remettra l’habit de saint Benoît à l’évêque Robert, lors de son agonie à l’automne 1111, au château de Châtillon où se trouvait le prélat. 

    Cette prise d’habit in extremis eut lieu en présence des principaux abbés du diocèse.

    A son décès, le 19 octobre, il sera inhumé dans la salle du chapitre de l’abbaye de Molesme.

    A l’occasion de ses obsèques, sa sœur Béatrix, épouse de Guy III de Vignory, fit aumône à Molesme, des églises de Saint Marcel du Mont Lassois et de Saint-Didier de Montliot.

     Son sceau :

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     (et non de Briançon comme on peut le lire dans certains articles historiques)

    Joceran appartenait à la famille Gros de Brancion, qui fut bienfaitrice de l’abbaye de La Ferte, première fille de Cîteaux, fondee en 1113.

    Ce petit village médiéval est situé en Saône et Loire, entre Tournus et Charolles.

    Joceran de Brancion n’apparait comme évêque que deux ans après le décès de son prédécesseur.

    Il était antérieurement archidiacre de Langres et on suppose que son élection sur le siège épiscopal a été différée à la suite d’une opposition du chapitre cathédral.

    Il aurait été désigné comme évêque par son prédécesseur, et cette désignation aurait déplu aux chanoines, comme portant atteinte à leurs droits.

    C’est sous son épiscopat qu’ont été fondées les quatre premières filles de Cîteaux dont deux relevaient de son diocèse, Les abbayes de La Ferté, en Saône-et-Loire actuelle (Diocèse de Chalon), en 1113, Pontigny dans celui de l’Yonne, (Diocèse d’Auxerre) en 1114, Clairvaux dans celui de l’Aube, en 1115 et Morimond  en Haute Marne, la même année (tous deux dans le diocèse de Langres.

    C’est également sous son épiscopat que naquit l’abbaye de Fonfenay, en 1119.

    C’est devant Joceran de Brancion, évêque de Langres, Hugues II, duc de Bourgogne et Miles II, comte de Bar-sur-Seine que comparaîtront à Châtillon-sur-Seine, en 1125, Guy de Chatel-Censoir abbé de Molesme et Miles de Frolois, connétable de Bourgogne pour un litige existant entre eux.

    A l’occasion de ce plaid, le connétable renoncera à ses prétentions sur la seigneurie de Collan, aliénée depuis plus de 30 ans au profit de l’abbaye de Molesme.

    Il démissionne en 1125 et se retire parmi les chanoines réguliers de Saint-Etienne de Dijon, où il meurt le 17 avril 1126 (ou le 16 août pour certains historiens).

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    Celui que saint Bernard appelait son oncle fut évêque de Langres de 1125 à 1136

    Selon le chanoine Maurice Chaume, Vilain était un frère utérin de Tescelin et donc le propre oncle paternel de l’abbé de Clairvaux.

    Sa mère aurait donc été Eve de Grancey dite aussi Eve de Châtillon, veuve en premières noces de Tescelin le Roux et épouse en secondes noces de Foulques d’Aigremont; seigneur de Serqueux.

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    Pour d’autres, Vilain serait issu d’un précédent mariage de Foulques d’Aigremont et sa parenté ne serait que le résultat de l’alliance ultérieure de ce dernier avec Eve.

    Si cet évêque était “loué et estimé” par saint Bernard selon les dires de l’abbé Roussel, il n’en fut pas toujours ainsi.

    Les appréciations de l’abbé de Clairvaux n’ont pas été toujours aussi élogieuses.

    Loin s’en faut.

    Qu’on en juge par cette phrase extraite d’une lettre adressée par Bernard à Foulque, neveu de Vilain :

    « que dire de la canaillerie d’un oncle qui va débaucher ses neveux de l’armée du Christ pour les entrainer dans l’enfer avec lui. »

    Ce Foulque dont il est question, était entré dans une maison de chanoines réguliers et en était sorti après que son oncle lui ait obtenu le poste de Chancelier de Langres.

    A cette époque, Vilain était archidiacre et doyen de Saint-Mammès de Langres.

    Il est à l’origine de la fondation de l’abbaye d’Auberive en 1135, de même que celle de l’abbaye Notre-Dame de Châtillon, l’année suivante, peu avant sa mort.

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    C’est sous son patronage et avec son accord que les frères hospitaliers de Longuay adoptèrent en 1136 la règle de saint Augustin et devinrent chanoines réguliers.

    Ses relations avec cet oncle devenu évêque de Langres s’étaient beaucoup réchauffées et on connait l’affection que portait l’abbé de Clairvaux pour l’Ordre canonial,

    Vilain mourut le 1er ou le 3 août 1136.

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    Les quatre évêques qui précèdent étaient tous issus du clergé séculier et du chapitre cathédral de Langres, les deux suivants proviennent du clergé régulier.

    C’est d’abord Guillaume 1er de Sabran, abbé de Vézelay qui succéda en 1136 à Vilain d’Aigremont.

    Son épiscopat fut de courte durée.

    Il serait décédé avant d’avoir été sacré.

    Avec lui va apparaître l’opposition entre clunisiens et cisterciens

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    C’est Geoffroy de la Roche Vanneau qui succédera à Guillaume 1er de Sabran sur le siège épiscopal de Langres.

    Il appartenait à la puissante famille seigneuriale de la Roche Vanneau près de Venarey-les-Laumes.

    Il a parfois été appelé à tort,  par quelques-uns, Geoffroy (ou Godefroy) de Rochetaillée (Village de le Haute Marne actuelle).

    Par ses origines mais surtout par les nombreuses possessions que la famille détenait à Châtillon et dans ses environs, c'était un "Châtillon".

    Sa parenté avec saint Bernard est certaine.

    Geoffroy était probablement cousin issu de germain dans la ligne paternelle du saint.

    Il eut trois frères et une soeur.

    Nous ignorons tout de Nivard, l'ainé de la fratrie.

    Gauthier de la Roche, le second, connétable du duc de Bourgogne  épousera Aanolz, la veuve de Renard de Montbard, frère d'Aleth et oncle de saint Bernard.

    Après le décès de Gauthier, Aanolz prendra, en 1128 le voile et se retirera dans le prieuré de Jully-les-Nonnains dont la supérieure n'était autre qu'Hombéline, la soeur de l'abbé de Clairvaux.

    Régnier de la Roche, l'avant dernier des garçons, sénéchal de Bourgogne, épousera quant à lui, Comtesse appelée également Mélisende, qui était la fille de Renard et d'Aanolz.

    Régnier participera avec son frère Geoffroy, devenu évêque de Langres, à la seconde croisade en 1147 au cours de laquelle il disparaîtra.

    Agnès, la sœur, deviendra la première supérieure de l'abbaye bénédictine du Puits d’Orbe

    Geoffroy fit partie du groupe des  30 compagnons qui se présentèrent avec saint Bernard à la porte de Cîteaux au printemps 1113.

    Il y fit son noviciat sous l'abbatiat d'Etienne Harding.

    Deux ans plus tard, le 25 juin 1115 on le retrouvera parmi les douze moines  guidés par Bernard  venus fonder, dans le Val d’Absinthe, la troisième fille de Cîteaux.

    Il ne restera pas longtemps à Clairvaux, puisqu'il partira en 1119 à la tête d'une colonie de douze moines envoyés par Bernard fonder Fontenay, près de Montbard, la deuxième fille de Clairvaux (après Trois Fontaines, dans le diocèse de Châlons, en 1118).

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

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    Pour des raisons assez obscures, Geoffroy va résigner ses fonctions d'abbé de Fontenay, en 1126 pour revenir à Clairvaux.

    Par ses qualités d'administrateur, Bernard le désignera en 1126, comme prieur en remplacement d'Humbert, parti fonder Igny à la tête d'un essaim de douze religieux sortis de la grande abbaye.

    Il sera à l’origine de la construction de Clairvaux II, en 1135. il ne reste aujourd’hui de l’ensemble que le beau bâtiment réservé aux frères convers, qui constituait l’aile occidentale du cloître.

    L’élection sur le siège de Langres va mettre en lumière, par personnes interposées, l’opposition existant entre moines blancs et moines noirs, entre cisterciens et clunisiens, entre saint Bernard et Pierre le vénérable, abbé de Cluny.

    Nous l’avons dit, au XIIème siècle, l’évêque était élu par « le peuple et le clergé » conformément au droit canonique.

    Mais en réalité et dans la pratique, le collège électoral était beaucoup plus restreint et se limitait souvent au seul chapitre cathédral.

    Le choix des chanoines va d’abord se porter sur un moine de Cluny dont on ignore le nom.

    Il aurait obtenu l’approbation de l’archevêque de Lyon et le consentement de l’abbé de Cluny, Pierre le Vénérable.

    L’abbé de Clairvaux va contester ce choix qui s’est porté sur un candidat indigne à ses yeux. 

    Selon lui, l’archevêque de Lyon n’aurait pas respecté un accord conclu avec lui en vertu duquel ils se seraient entendus sur deux noms acceptables par l’un et par l’autre et parmi lesquels serait choisi l’évêque.

    On ne sait si Geoffroy de la Roche Vanneau fut l’un d’eux mais c’est lui qui sera désigné comme évêque sous la pression de saint Bernard qui va imposer son choix au pape, au roi,  et à…l’abbé de Cluny, après avoir obtenu l'annulation de l'élection du candidat clunisien.

    Bernard, avec une mauvaise foi évidente et un certain cynisme, se plaindra du choix de Geoffroy, qui le privait d’un si précieux collaborateur.

    Mais tel était l’abbé de Clairvaux, peu regardant sur les moyens à utiliser pour parvenir à ses fins.

    A peine installé, il prit la décision de reconstruire le cathédrale Saint Mammès de Langres dont les travaux furent entrepris dès 1140.

    En 1142, deux filles d'André de Beaudement, sénéchal du Comte de Champagne, parent de l'abbé de Clairvaux par sa mère,  prirent le voile à Jully-les-Nonnains.

    C'est Geoffroy et Bernard qui leur remirent l'habit.

    Il n'oublia pas son abbaye de Fontenay dont il fut le premier abbé et le  fondateur,  en lui consentant la donation de la grange de Bergerosses sur Poiseul la Grange.

    Il a été présent à la prédication de la seconde croisade faite par saint Bernard à Vézelay, le jour de Pâques 1146.

    Il participa à la croisade ce qui l'empêchera d'assister à la dédicace de l'abbatiale de Fontenay par Eugène III, le 21 septembre 1147, en présence de nombreux prélats et certainement de saint Bernard.

    En 1149, l’abbaye de Longuay, sur le territoire de la Commune d’Aubepierre qui relevait jusqu’alors de l’ordre canonial,  sera rattachée à Cîteaux dans la filiation de Clairvaux sous l’action conjointe de l’évêque de Langres, Geoffroy, de saint Bernard et du pape Eugène III.

    Le duc de Bourgogne, Eudes II, accorda en 1150,  aux religieuses du Puits d’Orbe, les dîmes d’Aignay et de Beaunotte. 

    C’est par l’entremise de Geoffroy qu’eut lieu cette concession au profit des moniales.

    Geoffroy résigna ses fonctions d’évêque en 1163 pour revenir comme simple moine à Clairvaux.

    Il demandera à occuper la cellule qui fut celle de saint Bernard.

    Geoffroy décédera le 8 novembre 1165 après avoir reçu l’extrême onction de l’évêque d’Auxerre.

    Il sera inhumé dans l’abbatiale de Clairvaux.

    Son sceau :

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

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     Gauthier était le fils du duc de Bourgogne Hugues II, le frère d’Eudes II et l’oncle d’Hugues III.

    Destiné à la vie religieuse, il est d’abord chanoine de Langres, puis grand archidiacre, puis doyen du chapitre cathédral de Besançon.

    Il sera élu archevêque de Besançon en 1162.

    Il ne restera pas longtemps à ce poste, puisqu’il est élu évêque de Langres par le chapitre.

    Il est le premier évêque de Langres à porter le titre de pair de France.

    Sa qualité de pair lui permettait d’assister au sacre du roi, alors que l’archevêque de Lyon, dont il n’était que le suffragant, ne détenait pas cet office.

    Il assistera comme pair,  au sacre du roi de France Philippe Auguste à Reims en 1179.

    On lui doit la fondation de la Chartreuse de Lugny, sur le territoire de Leuglay en 1172.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Au moment de cette fondation, la Chartreuse reçut divers biens provenant de l’abbaye Saint-Etienne de Dijon, de la commanderie de Bure,  de l’ordre du Temple et de l’abbaye cistercienne de Longuay (affiliée à Clairvaux en 1149).

    Ces transmissions, qui se réalisèrent par l’intermédiaire et avec le concours de Gauthier de Bourgogne, prirent la forme de donations, où le prélat fut donataire puis donateur.

    En réalité, elles furent, pour la plupart d’entre-elles, des échanges, en vertu desquels, les établissements « bienfaiteurs » reçurent des biens en contrepartie de ceux abandonnés.

    En 1179, il abandonnera sa charge d’évêque de Langres pour se retirer à Lugny où il décèdera après avoir revêtu l’habit de saint Bruno.

    Ses armoiries :

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     Lui aussi est issu du chapitre de Langres où il a occupé la fonction de doyen avant de monter sur le siège épiscopal en 1179.

    Il était le fils de Guy 1er, comte de Bar et de Pétronille de Chacenay.

    Il aurait succédé à ses parents, à la tête du comte de Bar-sur-Seine.

    Mais il l’aurait abandonné pour embrasser l’état religieux.

    En 1190, il participera à la Troisième croisade, en compagnie du roi de France, Philippe Auguste et du duc de Bourgogne, Hugues III.

    Il assistera au siège de Saint-Jean-d’Acre.

    Il retrouvera à son retour de la Terre Sainte, son évêché.

    Il meurt en 1193 et sera inhumé à Clairvaux, conformément à ses souhaits.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    C’est un Châtillonnais issu de la puissante famille féodale de Rochefort-sur-Brevon.

    Nous sommes peu renseignés sur l’ascendance de Garnier, probablement d’origine champenoise.

    Il a d’abord été moine à l’abbaye cistercienne de Longuay, sur le territoire de la commune d’Aubepierre-sur-Aube, dans le département actuel de la Haute Marne où il a fait son noviciat.

    Garnier deviendra prieur de Clairvaux, vers 1175, selon l’abbé Roussel, avant d’être élu abbé d’Auberive, en 1180. Six ans plus tard, il succédera à Pierre Le Borgne, décédé le 29 octobre 1186, comme abbé de Clairvaux.

    C’est au cours de l’année 1193 qu’il sera sacré évêque de Langres.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

     

    Il succédera à Manassès de Bar, décédé cette année-là, à son retour de Terre Sainte.

    En tant qu’abbé de Clairvaux, on lui doit la décision de faire édifier à Dijon, le cellier de Clairvaux, après avoir recueilli l’approbation du pape Célestin III (1191-1198), le 6 avril 1193.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Sa vocation première était d’héberger les abbés des différentes abbayes dépendant de la filiation de Clairvaux, qui se rendaient chaque année, à la mi-septembre, à l’abbaye mère de Cîteaux, pouf assister au chapitre général de l’ordre.

    Le cellier de Clairvaux est le seul témoignage médiéval qui nous reste aujourd’hui de l’ensemble constituant « le Petit-Clairvaux », dont la plus grande partie est occupée actuellement par la Préfecture, le conseil départemental de la Côte-d’Or et l’hôtel de la région Bourgogne-Franche-Comté

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Il sera sanctionné par le chapitre général de l’ordre en 1192, par un blâme, pour avoir laissé l’abbé de Vaucelles, près de Cambrai, dans le nord, abbaye dont Garnier était le père immédiat, édifier une abbatiale qui était la plus vaste de celles des abbayes de l’ordre avec 134 mètres de longueur et 60 mètres de largeur.

    L’abbé de Vaucelles sera destitué pour avoir enfreint les règles de modestie et de pauvreté en vigueur dans l’ordre.

    Parmi les nombreux bienfaits qu’il consentit, on relève cette donation qu’il fit en 1193 ou1195 au prieuré du Val-des-Choux qui venait d’être fondé, d’un muid de blé à prendre sur les terres de Châtillon et six muids de vin sur les dîmes de Mussy.

    En 1197, c’est une donation faite aux frères d’Auberive des tierces et dimes, rentes et coutumes, et de toutes les possessions et terres que Garnier avait sur le finage de sa châtellenie de Gurgy-le-Château et sur celui de Buxerolles.

    Cette libéralité a été rédigée sur parchemin, non signé, mais marqué sur le repli du sceau de Garnier.

    Garnier, sera amené à résigner ses fonctions en 1199.

    Les chanoines de son chapitre lui reprochèrent de dilapiderles biens de son Église, conséquence de sa trop grande générosité.

    Cette situation amena le doyen du chapitre,  Hilduin deVendeuvre  à saisir le métropolitain, à savoir l’archevêque de Lyon.

    Derrière le motif invoqué et en grande partie justifié, transparaissait, semble-t-il, une raison, moins avouable, les ambitions du doyen du Chapitre, Hilduin de Vendeuvre, qui aurait eu des visées sur le siège épiscopal de Langres.

    Garnier interjeta appel devant le pape Innocent III (1198—1216).

    Invité à s’expliquer devant le souverain pontife en présence des représentants du chapitre, le jour de la Saint-Michel (29 septembre 1198), il ne répondit pas à la convocation du pape, invoquant le prétexte d’un voyage en Terre Sainte, décidé à l’occasion de la tenue du chapitre général à Cîteaux, auquel il aurait, par ailleurs, assisté.

    Innocent III ne paraît pas avoir été convaincu par les arguments avancés par Garnier.

    Par lettre du 30 décembre 1198, Garnier était invité par le pape à résigner sa charge, et en attendant sa décision, était suspendu tant au spirituel qu’au temporel.

    Finalement, Garnier démissionna au cours de l’année 1199 et se retira à Clairvaux où il demeurera jusqu’à sa mort, vers 1235.

    Vues de l'ancien château de Rochefort sur Brevon :

     

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    Hilduin de Vendoeuvre, le doyen, chef de file des chanoines contestataires, succédera à Garnier sur le siège épiscopal de Langres.

    La seigneurie de Vendeuvre-sur-Barse dont il est issu, est située près de Bar-sur-Seine.

    Elle dépendait du comté de Champagne et ses seigneurs étaient vassaux du comte de Champagne.

    C’est, semble-t-il, avec une certaine réticence qu’Innocent III ratifia l’élection du nouvel évêque, en raison sans doute des ambitions et du comportement d’Hilduin.

    Cette ratification n’intervint en effet qu’un certain temps après le départ de Garnier.

    Durant la période transitoire, le temporel de l’Église de Langres sera administré par l’évêque d’Auxerre, Hugues de Noyers.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Chanoine, lui aussi, de l’église cathédrale de Langres, il deviendra trésorier du chapitre puis doyen avant d’accéder au siège épiscopal de Langres, en 1204.

    Il avait de nombreuses possessions à Châtillon-sur-Seine et à Mussy.

    Plusieurs conventions sont passées, notamment une transaction pour la majorie de Chatillon-sur-Seine en 1207, à laquelle il prétendait (juridiction présidée par le maire), passée avec pierre de Châtillon.

    Ses prétentions sur cette majorie furent confirmées.

    Il participa en 1208 à la croisade des albigeois, en compagnie notamment du comte de Bar.

    Il décède à son retour le 20 mars 1209. Ilsera inhumé à Cîteaux.

    Ses armoiries :

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    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Issu de la puissante famille de Joinville, il succède à Robert II de Châtillon sur le siège épiscopal de Langres en 1209.

    Dès sa naissance, il est destiné à la vie religieuse.

    Après avoir enseigné à Paris, la théologie, il est nommé archidiacre de Châlons-en-Champagne, avant de devenir évêque de Langres puis archevêque de Reims en 1219.

    Il était l’oncle du sire de Joinville, célèbre historiographe et ami de saint Louis, roi de France.

    En tant qu’évêque de Langres, on lui doit localement :

    L’acquisition en 1211,sur son frère, Simon de Joinville, avec le consentement du suzerain des lieux, Gautier de Vignory, de la partie sud du village de Saint-Germain-le-Rocheux, qu’on connaît actuellement sous le nom de la « Rue du Chapitre.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

     

    Son successeur sur le siège épiscopal de Langres, Hugues

    de Montréal, céda, vers 1231 à son chapitre cathédral, ce qu’il détenait sur Saint-Germain-le-Rocheux et sur Mauvilly

    Et la fondation en 1218 d’un collège de 12 chanoines  à la collégiale Saint-Pierre de Mussy-sur-Seine, alors appelé Mussy-l’Evêque, résidence d’été des évêques de Langres.

    Il tombe malade à l’occasion de la croisade des Albigeois où il accompagnait le roi Louis VIII, et décède à Saint-Flour, à son retour, en 1226. Il sera inhumé dans le cimetière des moines de l’abbaye de Clairvaux. On retrouvera sa tombe au cours des travaux qui seront réalisés au XIXème siècle.

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    (Couronnement de Louis VIII et de Blanche de Castille par Guillaume de Joinville sous le regard du roi de Jérusalem Jean de Brienne. Représentation des Grandes Chroniques de France, XVe siècle.)

    Ses armoiries :

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

     Conclusion

    Pour conclure, à la lumière de ce qui vient d’être dit, on perçoit le lien privilégié qui a existé entre tous ces évêques et les ordres monastiques. Les divers monastères de la région, furent comblés par eux de bienfaits.L’inhumation de beaucoup d’entre eux dans une abbaye traduit l’affection qu’ils avaient pour le clergé régulier. On verra notamment, Robert de Bourgogne, demander à être inhumé à Molesme, Joceran de Brancion à l’abbaye Saint-Etienne de Dijon, Gauthier de Bourgogne à la Chartreuse de Lugny,  Geoffroy de la Roche Vanneau, Garnier de Rochefort, ou encore Guillaume de Joinville à Clairvaux, Robert II de Chatillon à Cîteaux. 

    La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale....

    Merci à François Poillotte pour cette conférence très enrichissante qui fut très applaudie , et La conférence de François Poillotte sur les évêques de Langres,  a beaucoup intéressé les amateurs d'Histoire locale.... pour son extraordinaire érudition !


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  • Les projets de la Société Archéologique du Châtillonnais sont très nombreux....

    Les confinements successifs dus à la pandémie n'ont pas permis, hélas, à beaucoup d'associations de se remettre en route de façon productive.

    Heureusement, le dynamique Conseil d'administration de la Société Archéologique et Historique  du Châtillonnais (SAHC) a pu  reprendre ses activités dernièrement, au grand plaisir des adhérents, et il fourmille de projets.

    Les projets de la Société Archéologique du Châtillonnais sont très nombreux....

    La SAHC a de très nombreux projets qui vont se concrétiser prochainement :

    -Avec l'aide de Madame la Conservatrice du Musée du Pays Châtillonnais, un inventaire du fonds"Argenton" va être réalisé, le Musée de Châtillon a pour projet de consacrer une salle à Léopold Argenton, sculpteur Châtillonnais de talent.

    Les manches de ses outils de sculpteur vont être protégés des insectes .

    De nombreuses conférences sont prévues:

    -Les évêques de Langres (François Poillotte)

    -Cluny et Citeaux (Gérard Beureux)

    -La forêt bourguignonne au moyen-âge

    Un colloque sur la forêt est en projet, il réunirait durant plusieurs jours d'éminents spécialistes de la forêt, vue sous toutes ses facettes, historique, écologique etc....

    Des sorties sont prévues comme celle de la visite de la superbe grange cistercienne de Beaumont, et d'autres à mettre en place comme la visite de l'abbaye de Longuay qui poursuit sa restauration.

    Et une action concertée avec les autres associations Châtillonnaises  est envisagée, dans le but de faire remettre en eau les étangs des Marots, joyaux de la diversité châtillonnaise, car l'état de ces étangs navre tous les châtillonnais amoureux de leur territoire....

     Le bulletin de la SAHC comportera de très nombreux articles, il sera imprimé prochainement.


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  •  La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (que j'appellerai dans cet article la SAHC) a tenu son Assemblée Générale 2021, ce qu'elle n'avait pu faire depuis 2019.

    En effet il n'y a  pas eu d'Assemblée Générale en 2020, en raison des contraintes sanitaires.

    C'est donc très heureux que les adhérents, masqués et distanciés, ont pu se retrouver pour avoir des nouvelles de leur Société Archéologique, dont les activités leur ont beaucoup manqué !

    Bruno Chaume, le Président de la SAHC, a présenté le rapport moral de l'Association, fort réduit , puisque l'année 2020 a été une année blanche...

    AG de la SAHC

    Il a remercié la Communauté de Communes pour l'aide apportée à l'association, aide indispensable pour réaliser les fouilles sur le site de Vix.

    Bruno Chaume aimerait que le Conseil Départemental participe lui aussi, par des subventions, aux fouilles et aux aménagements prochains du site, aménagements qui amèneraient davantage de touristes friands d'archéologie dans notre  Châtillonnais.

    Le site d'Alésia, qui reçoit beaucoup de subsides du Conseil Départemental, n'est finalement  que le lieu d'une simple bataille, et n'a pas la dimension historique de Vix, reconnu comme le plus beau site hallstattien d'Europe !

    Vix est connu dans le monde entier et mériterait d'être inscrit au patrimoine mondial architectural de  l'UNESCO, mais pour cela, il faut des moyens financiers (il y a des frais de dossiers extrêmement élevés) que l'association, seule, ne possède pas.

    AG de la SAHC

    Marielle Lefils, Secrétaire de la SAHC a présenté le rapport d'activité de l'Association, activité qui, on s'en doute, a été mise en sommeil en 2020.

    AG de la SAHC

    Le Conseil d'administration de la SAHC

    Voici la composition du bureau  du Conseil d'Administration 

    Président d'Honneur : Michel Pétot

     Président :Bruno Chaume

     Vice-Président :François Poillotte

     Trésoriers : Gilles Mignot, Jean-Luc Runfola

     Secrétaires :Marielle Lefils, Pascale Mignot

    Les autres membres du Conseil d'Administration :

    -Les membres de droit :

    Le Président Jérémie Brigand ou Eric Dudouet,Vice-président chargé du tourisme et de la culture à la Communauté de communes du pays châtillonnais

    Christian Carli Conseiller municipal de Châtillon sur Seine, chargé de la culture

    Catherine Monnet Conservatrice du musée du Pays Châtillonnais, Trésor de Vix.

    Le Directeur du parc national de forêts Champagne Bourgogne

    -Les autres membres du CA :

    Chargés de communication : Chantal Contant, Jean-Pierre Barroy

    Gérard Dumaire, Michel Enock, Tiana Lechapt, Babeth Lamelin, Laurent Schembri, Dominique Masson

    Le CA  s'est réuni 10 fois en 2019, et 4 fois en 2020, situation sanitaire oblige.

    Les relations institutionnelles entre la CCPC, la ville de Châtillon et le Musée sont excellentes.

    Le travail administratif a été intense durant les périodes où le CA a pu se réunir : fiscalité, fermage, assurance, abonnements, et mise en page du bulletin annuel  que voici :

    AG de la SAHC

    AG de la SAHC

    La SAHC a remis des dons, ou dépôts, au Musée, de pièces exceptionnelles lui appartenant.

    Une convention a été signée avec l'ONF.

    La communication de la SAHC  se fait :

    -Avec son site internet : www.sahc21.org

    -avec son adresse électronique : sahc.chatillonnais@gmail.com

    mais aussi sur Facebook, par ses stands SAHC, son flyer, ses expos, les journées portes ouvertes et des articles de presse.

    Les publications de la SAHC :

     

    AG de la SAHC

    François Poillotte, le Vice-Président de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais a écrit plusieurs ouvrages sur l'histoire du Châtillonnais, imprimés  sous l'auspice de la SAHC.

    AG de la SAHC

    AG de la SAHC

    AG de la SAHC

    AG de la SAHC

     Une publication  sur Vix  et le phénomène princier a été financée par le service régional de l’archéologie, DRAC Bourgogne-Franche-Comté, le PCR “Vix et son environnement” de l’UMR ARTEHIS – Dijon ainsi que la Société archéologique et historique du Châtillonnais.

     On ne peut le consulter que sur Internet, il ne sera pas imprimé.
     
     

    AG de la SAHC

     Un autre ouvrage,  intitulé "Au fil du Brevon", rédigé par François Poillotte, son épouse Marie-Geneviève Poillotte et Pierre Pothérat va sortir prochainement des presses.

    Il est consacré à la vallée du Brévon, depuis sa source jusqu'à son confluent avec la Seine à Aisey sur Seine.

    En voici un exemplaire présenté par Marielle Lefils :

    AG de la SAHC

    La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais a tenu son Assemblée Générale 2021

    Ce livre passionnant, je l'avais déjà présenté ici (avec la couverture prévue initialement) :

    http://www.christaldesaintmarc.com/la-societe-archeologique-et-historique-va-publier-un-ouvrage-sur-la-va-a207320006

    En consultant le lien, vous aurez accès à la table des matières, et vous verrez que c'est un ouvrage passionnant  que les amoureux du Châtillonnais devraient posséder...moi la première, car c'est en étant nommée pour mon premier poste à Beaulieu que j'ai eu envie de rester dans le Châtillonnais et de le valoriser....ma retraite venue, avec ce blog.

     Les sorties

    Le 1er juin 2019, les adhérents de la SAHC se sont rendus à Saint-Germain en Laye

    http://www.christaldesaintmarc.com/beaucoup-de-collections-de-l-age-du-fer-decouvertes-dans-le-chatillonn-a165552778

    Le 13 juin, ils ont participé à une sortie avec les amis du Musée

    Les conférences

     Une conférence par Bruno Chaume, a eu lieu sur la mise a jour du tumulus princier.

    Une autre conférence  sur les moines blancs et le patrimoine des abbayes cisterciennes  a été donnée par Jean-François Leroux-Dhuys :

    http://www.christaldesaintmarc.com/les-moines-blancs-et-le-patrimoine-des-abbayes-cisterciennes-avant-et--a161869544

    Conférences à venir, si tout va bien :

    -Conférence sur la Heuneburg par Dirk Krause

    -conférence sur la Révolution Française par Jean Bart en septembre

    -Conférence sur la Gradiva par Georges Kliebenstein

     Les projets de la SAHC :

    -Le club-Archéo du Collège Fontaine des Ducs a pris fin.

    -la reconstitution du buste et du visage de la princesse de Vix coûtera environ 50 000 €

    -Un scanner performant pour numériser les images et les diapos sera acheté (coût estimé 700 €)

    -Un ouvrage de la SAHC, perdu, ou jamais rendu après emprunt sera racheté.

    Les Fouilles

     Il n'y a, hélas, pas eu de fouilles en 2019-2020 sur les remparts du site de Vix.

    Une publication allemande "Germania" a été faite par Bruno Chaume sur la tombe de Vix (50 pages)

    Une exposition à la salle de réunion de Vix sur la fouille de 1953 a été présentée lors des fouilles du 19 août au 30novembre 2019 à Vix sous la direction de Bastien Dubuis de l'INRAP.

    http://www.christaldesaintmarc.com/une-belle-exposition-sur-la-decouverte-de-la-sepulture-de-la-dame-de-v-a171234684

    Remerciements à deux membres de la SAHC

    Sylvie Cardini et Jean-Pierre Lachaud Manotte ont démissionné du conseil d'Administration par convenance personnelle.

    Qu'ils soient remerciés pour tout le travail qu'ils ont accompli au sein de l'association.

    Rapport Financier

    C'est Gilles Mignot, le nouveau trésorier qui a présenté les comptes détaillés de la SAHC dont le budget est très équilibré.

    AG de la SAHC

    Toutes les parties de l'Assemblée Générale ont été approuvées  et votées à l'unanimité, puis il a été procédé au vote  des membres du CA.

    Tous les renouvelables se sont présentés de nouveau et ont été élus à l'unanimité.

    Une modification des statuts de la SAHC a été ensuite proposée au vote des adhérents  pour ajouter un membre de droit au Conseil d'Administration qui en possède déjà trois : le représentant de la CCPC, le représentant de la ville de Châtillon sur Seine et Madame Monnet, Conservatrice du Musée du Pays Châtillonnais.

    Un quatrième membre de droit est proposé à l'assemblée , celui du Président du Parc National des Forêts.

    Cet ajout a été voté à l'unanimité.

    Hubert Brigand, Maire de Châtillon sur Seine et Conseiller Départemental a félicité la SAHC pour son travail et a souhaité que toutes les associations culturelles châtillonnaises puissent reprendre une vie normale à la rentrée.

    AG de la SAHC

    Monsieur Gérard Beureux , représentant l'Association Renaissance de l'Abbaye de Clairvaux nous a révélé que l'Etat projetait de libérer la prison de Clairvaux, en élargissant les derniers prisonniers en 2023.

    La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais a tenu son Assemblée Générale 2021

    Après cette date, il sera donc possible d'aménager le site dont certaines zones sont actuellement interdites à la visite.... L'Association Renaissance de l'Abbaye de Clairvaux y aura toute sa place...

    Avec le déconfinement, les visites dans les parties autorisées sont maintenant possibles, mais il faut téléphoner au 03-25-27-52-55 ou aller sur le site :

    www.abbayedeclairvaux.com

    pour connaître les horaires de visite qui peuvent évoluer selon les contraintes sanitaires.

    Pour terminer cette assemblée  si attendue par les adhérents, Bruno Chaume nous a présenté des reconstitutions du site de Vix, réalisées par un artiste de génie Jochen Sturhmann, reconstitutions époustouflantes qui , en 3D, pourraient peut-être faire partie de l'aménagement du site de Vix dans les années prochaines.

    Mais, hélas, je ne peux vous les montrer car elles sont sous copyright.

    Par contre je peux publier celle-ci qui a été réalisée pour le Musée du Pays Châtillonnais, c'est magnifique n'est ce pas...

    La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais a tenu son Assemblée Générale 2021

    Les adhérents se sont retrouvés ensuite autour du verre de l'amitié.


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  • La Société Archéologique et Historique va publier un ouvrage sur la vallée du Brevon...

    Un ouvrage qui va s'avérer passionnant, jugez-en en lisant son  sommaire :

     

    - Présentation géographique 

    -Données climatiques 

    -Aperçu géologique et hydrogéologique 

    -Géologie

    -Les formations récentes

    -Les alluvions

    -Les marais tufeux

    -Les données structurales 

    -La structure monoclinale 

    -Les failles et diaclases

    -Hydrogéologie

    -Les aquifères 

    -Les sources 

    -Hydrographie

    -Les béliers hydrauliques

    -Le principe de fonctionnement 

    -Les performances du bélier hydraulique 

    -Les béliers hydrauliques de la vallée du Brevon 

    -La vallée supérieure du Brevon 

    -Échalot : un peu d’histoire 

    -Grand Bois et Valfermet

    -Un peu d’histoire

    -La vallée inférieure du Brevon 

    -Beaulieu : un peu d’histoire

    -Le prieuré de Beaulieu

    -Le cahier de doléances, une exigence inhabituelle 

    -La réintégration de la commune de Beaulieu

    -dans le bois de « Champ Berger » 

    -Voies de fait et délits par les habitants de Beaulieu, pendant la période révolutionnaire 

    -Le camp allemand de Beaulieu 

    -Rochefort-sur-Brevon : un peu d’histoire

    -Quatre évêques donnés au diocèse de Langres 

    -La seigneurie de Rochefort au Moyen Âge. 

    -La seigneurie de Rochefort sous l’Ancien Régime 

    -Un long différend entre les Chartraire et les Communautés villageoises de Rochefort, du Puiset et de Beaulieu 

    -La question de la maison presbytérale à la Révolution 

    -Rochefort et ses forges 

    -Hameau du Puiset 

    -La vallée de la Chouette 

    -Saint-Germain-le-Rocheux : un peu d’histoire 

    -La rue du Chapitre 

    -La rue du Roi 

    -Le prieuré du Val-des-Choux, propriétaire à Saint-Germain-le-Rocheux

    -La question de la dîme 

    -Le cahier de doléances des habitants de SaintGermain-le-Rocheux, à la fin de l’Ancien Régime

    -Le bélier hydraulique de Saint-Germain-leRocheux 

    -Le moulin de Saint-Germain-le-Rocheux

    -Le flottage du bois sur le Brevon 

    -Busseaut : un peu d’histoire 

    -La commune de Busseaut à la Révolution. La commune déboutée dans sa demande de restitution d’un bois 

    -Le maintien du droit de pâturage des habitants de Busseaut dans les bois de l’État 

    -Le fief de Champ-Chevalier

    -Hameau de la Grange-Didier

    -Le moulin de Busseaut

    -La pisciculture (forge) de la Chouette 

    -La Chouette, un « Port » pour le bois flotté 

    -Brémur-et-Vaurois : un peu d’histoire

    -La seigneurie de Brémur au Moyen Âge 

    -Les seigneuries de Rocheprise, Brémur et Vaurois, sous l’Ancien Régime

    - Faune, flore et fonge de la vallée du Brevon 

    -Les prairies de fond de vallée 

    -Les marais tufeux 

    -La forêt et les bords de route 

    -Quelques espèces emblématiques des marais tufeux 

    -La vallée du Brevon, protection des milieux 

    -La préservation de la biodiversité, les outils 

    -Les ZNIEFF 

    -Natura «2000»

    -Espaces naturels sensibles 

    -La continuité écologique 

    -Une vallée du Parc national des forêts – Tourisme


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  • La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC), vous informe de la parution au cours de la présente année, de plusieurs fascicules consacrés à l'histoire locale.

     Les deux premiers seront disponibles, en principe, dès la fin du présent mois. Ils concernent :

    le premier : "La révocation du droit de triage à Voulaines-les-Templiers. Les vicissitudes d'une réintégration"

    La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais vient d'éditer plusieurs ouvrages historiques.

    Le second : "Champigny, une grange de l'abbaye de Clairvaux dans la vallée de l'Ource".

    La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais vient d'éditer plusieurs ouvrages historiques.

    Le troisième sortira début avril. Il concernera "Garnier II de Rochefort, évêque de Langres".

    La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais vient d'éditer plusieurs ouvrages historiques.

    Le quatrième paraîtra début juillet. "Bathilde de Saint Phalle, seigneur de Massingy et Mosson, une émigrée qui ne l'était pas".

    La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais vient d'éditer plusieurs ouvrages historiques.

    On pourra se procurer ces divers fascicules, le moment venu, auprès de :

     -L'Office de tourisme du Pays Châtillonnais

     Rue du Bourg

     21400 CHATILLON-SUR-SEINE.

    - du Musée du Pays Châtillonnais/Trésor de Vix.

     Rue de la Libération,

     21400 CHATILLON-SUR-SEINE

    - Chez François POILLOTTE

     4 Rue de la Ferme

     21400 CHATILLON-SUR-SEINE

     Tél : 06 88 17 64 40

     03 80 91 15 18

     

     


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